1. |
Grandir
05:52
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||
La responsabilité est le premier commandement
Des hommes et des femmes qui veulent aller de l’avant.
La contemplation est depuis longtemps prohibée,
On te dit que pas bouger, c’est vite crever.
Toutes les vies sont communautarisées
Et prendre son temps c’est un peu comme le voler
Aux gens qui n’arrêtent pas de bouger
Et qui te disent d’un air bienfaisant ces mots bien avisés :
Grandir, c’est pouvoir marcher seul dans le noir.
Grandir, c’est être fier de ce qu’on voit dans le miroir.
Grandir, c’est boire la tasse.
Grandir, quand les souvenirs s’entassent.
Tu cherches une solution, ils cherchent un responsable.
Va-t’en, vite, avant qu’ils ne plaident coupable.
Tu prends tes affaires, un petit sac sur le dos,
Et tu t’en vas ailleurs, peut-être qu’y a du boulot.
Alors tu marches et tu marches, sans savoir où aller,
Tu ne comprends plus cette carte que tu as toi-même dessinée.
À croire que quelqu’un d’autre l’a dictée pour toi.
Ça serait pas ce même type-là, qui disait à haute voix :
Grandir, c’est pouvoir marcher seul dans le noir.
Grandir, c’est être fier de ce qu’on voit dans le miroir.
Grandir, c’est boire la tasse.
Grandir, quand les souvenirs s’effacent.
Bouger et bouger, puis à force tu es tombé,
Au sol, bizarrement, tu es si bien installé.
Tu te relèves doucement et te mets à contempler
Ces choses soudain si belles et tout s’est d’un coup éclairé.
Grandir, c’est savoir que t’es pas seul dans le noir.
Grandir, c’est lâcher le miroir.
Grandir, c’est vider la tasse.
Grandir, cette tasse n’est pas à sa place.
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2. |
Prends ton temps
04:51
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||
Il fait nuit et tu dors presque.
Tu passes ton temps à penser aux corvées
De ta vie. Tu as peur de ne pas être à l’heure.
Tu languis d’avoir fini.
Tes amis semblent ailleurs,
Comme si t’avais changé de pays.
Tu sais qu’ils t’aiment mais quelque chose ne vas pas,
Comme si vous ne vous parliez jamais de vive voix.
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Tu veux la rendre heureuse, faire de ton mieux, penser pour deux.
Mais tes estimations remplacent ce qui est bon.
Parfois tu lâches prise et tu te laisses porter,
Mais tu as peur d’une erreur et tu repars travailler.
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Tu sais quand tu vas bien et que pourtant tu ne fais rien.
Tu as confiance en toi, sans être dans le combat.
T’es pas très à l’aise, t’as le cul entre deux chaises.
Tout va bien, tu grandis.
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
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3. |
Elle
05:43
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||
Les hippies de base sont devenus des drogués
Et être un jeune drogué c’est devenu la base.
Que tu t’injectes ta T.V. ou ta dose de THC,
Ton patron s’accoutume à te dire :
« T’es à chier ».
À 40 ans tu vas te lever et t’auras chopé un cancer :
En croyant célébrer la vie t’as invité la mort.
À 40 ans tu te diras plus prêt pour l’enfer :
T’auras un peu mieux compris et tu penseras moins
Qu’elle a tort.
Elle aimerait bien que tu rentres un peu à la maison.
Elle aimerait bien avoir une ou deux explications.
Elle aimerait bien savoir comment ça a pu t’arriver.
Elle aimerait bien, elle qui pensait t’avoir si bien élevé.
Tu croises la glace et tu regardes tes yeux :
Alors, c’est ça, tu crois qu’t’es heureux ?
Tu dis « faut qu’j’arrête » mais même pas tu décroches
Quand c’est ta mère qui appelle, moi j’trouverais ça Moche.
Elle aimerait bien que tu rentres un peu à la maison.
Elle aimerait bien avoir une ou deux explications.
Elle aimerait bien savoir comment ça a pu t’arriver.
Elle aimerait bien, elle qui pensait t’avoir si bien élevé.
Elle, en tout cas,
T’attendra toujours à la maison
Elle, en tout cas,
Acceptera toute explication.
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4. |
La nuit
05:49
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|
||
J’me réveille encore avec cette sensation bizarre,
Comme s’il s’était passé quelque chose entre ce matin et hier soir.
Rien, aujourd’hui, n’a la même saveur.
Et j’entends comme des cris tout au fond de mon cœur.
Et la nuit, je rêve de tout ça,
Mais tout ça ne m’appartient pas.
Et la nuit, je rêve de tout ça,
Mais tout ça, je n’m’en souviens pas.
Ça sonne comme un animal, ou un tout petit enfant
Qui pleure pour attirer l’attention de sa maman.
J’essaie de le calmer mais il ne me voit pas.
J’essaie de le calmer, mais cet enfant, c’est moi.
Et la nuit, je rêve de tout ça,
Mais tout ça ne m’appartient pas.
Et la nuit, je rêve de tout ça,
Mais tout ça, je n’m’en souviens pas.
L’enfant m’aperçoit, il a l’air en colère contre moi.
Qui suis-je pour lui, qui suis-je pour moi ?
C’est vrai, je m’en veux, je sais pas pourquoi.
On va se demander pardon de s’être pris pour qui on est pas.
Et la nuit, je n’rêve plus de tout ça,
Parce que tout ça ne m’appartenait pas.
Et la nuit, je n’rêve plus de tout ça,
Et tout ça, je n’m’en souviens pas.
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5. |
Bénis
02:27
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||
BÉNIS, BÉNIS,
BÉNIS, BÉNIS,
BÉNIS, BÉNIS,
BÉNIS, BÉNIS,
CETTE PLACE !
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6. |
Doux Murmure
02:51
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7. |
Grandir (Vinyl Sound)
05:52
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La responsabilité est le premier commandement
Des hommes et des femmes qui veulent aller de l’avant.
La contemplation est depuis longtemps prohibée,
On te dit que pas bouger, c’est vite crever.
Toutes les vies sont communautarisées
Et prendre son temps c’est un peu comme le voler
Aux gens qui n’arrêtent pas de bouger
Et qui te disent d’un air bienfaisant ces mots bien avisés :
Grandir, c’est pouvoir marcher seul dans le noir.
Grandir, c’est être fier de ce qu’on voit dans le miroir.
Grandir, c’est boire la tasse.
Grandir, quand les souvenirs s’entassent.
Tu cherches une solution, ils cherchent un responsable.
Va-t’en, vite, avant qu’ils ne plaident coupable.
Tu prends tes affaires, un petit sac sur le dos,
Et tu t’en vas ailleurs, peut-être qu’y a du boulot.
Alors tu marches et tu marches, sans savoir où aller,
Tu ne comprends plus cette carte que tu as toi-même dessinée.
À croire que quelqu’un d’autre l’a dictée pour toi.
Ça serait pas ce même type-là, qui disait à haute voix :
Grandir, c’est pouvoir marcher seul dans le noir.
Grandir, c’est être fier de ce qu’on voit dans le miroir.
Grandir, c’est boire la tasse.
Grandir, quand les souvenirs s’effacent.
Bouger et bouger, puis à force tu es tombé,
Au sol, bizarrement, tu es si bien installé.
Tu te relèves doucement et te mets à contempler
Ces choses soudain si belles et tout s’est d’un coup éclairé.
Grandir, c’est savoir que t’es pas seul dans le noir.
Grandir, c’est lâcher le miroir.
Grandir, c’est vider la tasse.
Grandir, cette tasse n’est pas à sa place.
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8. |
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Il fait nuit et tu dors presque.
Tu passes ton temps à penser aux corvées
De ta vie. Tu as peur de ne pas être à l’heure.
Tu languis d’avoir fini.
Tes amis semblent ailleurs,
Comme si t’avais changé de pays.
Tu sais qu’ils t’aiment mais quelque chose ne vas pas,
Comme si vous ne vous parliez jamais de vive voix.
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Tu veux la rendre heureuse, faire de ton mieux, penser pour deux.
Mais tes estimations remplacent ce qui est bon.
Parfois tu lâches prise et tu te laisses porter,
Mais tu as peur d’une erreur et tu repars travailler.
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Tu sais quand tu vas bien et que pourtant tu ne fais rien.
Tu as confiance en toi, sans être dans le combat.
T’es pas très à l’aise, t’as le cul entre deux chaises.
Tout va bien, tu grandis.
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
Prends ton temps
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9. |
Elle (Vinyl Sound)
05:43
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Les hippies de base sont devenus des drogués
Et être un jeune drogué c’est devenu la base.
Que tu t’injectes ta T.V. ou ta dose de THC,
Ton patron s’accoutume à te dire :
« T’es à chier ».
À 40 ans tu vas te lever et t’auras chopé un cancer :
En croyant célébrer la vie t’as invité la mort.
À 40 ans tu te diras plus prêt pour l’enfer :
T’auras un peu mieux compris et tu penseras moins
Qu’elle a tort.
Elle aimerait bien que tu rentres un peu à la maison.
Elle aimerait bien avoir une ou deux explications.
Elle aimerait bien savoir comment ça a pu t’arriver.
Elle aimerait bien, elle qui pensait t’avoir si bien élevé.
Tu croises la glace et tu regardes tes yeux :
Alors, c’est ça, tu crois qu’t’es heureux ?
Tu dis « faut qu’j’arrête » mais même pas tu décroches
Quand c’est ta mère qui appelle, moi j’trouverais ça Moche.
Elle aimerait bien que tu rentres un peu à la maison.
Elle aimerait bien avoir une ou deux explications.
Elle aimerait bien savoir comment ça a pu t’arriver.
Elle aimerait bien, elle qui pensait t’avoir si bien élevé.
Elle, en tout cas,
T’attendra toujours à la maison
Elle, en tout cas,
Acceptera toute explication.
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10. |
La nuit (Vinyl Sound)
05:49
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J’me réveille encore avec cette sensation bizarre,
Comme s’il s’était passé quelque chose entre ce matin et hier soir.
Rien, aujourd’hui, n’a la même saveur.
Et j’entends comme des cris tout au fond de mon cœur.
Et la nuit, je rêve de tout ça,
Mais tout ça ne m’appartient pas.
Et la nuit, je rêve de tout ça,
Mais tout ça, je n’m’en souviens pas.
Ça sonne comme un animal, ou un tout petit enfant
Qui pleure pour attirer l’attention de sa maman.
J’essaie de le calmer mais il ne me voit pas.
J’essaie de le calmer, mais cet enfant, c’est moi.
Et la nuit, je rêve de tout ça,
Mais tout ça ne m’appartient pas.
Et la nuit, je rêve de tout ça,
Mais tout ça, je n’m’en souviens pas.
L’enfant m’aperçoit, il a l’air en colère contre moi.
Qui suis-je pour lui, qui suis-je pour moi ?
C’est vrai, je m’en veux, je sais pas pourquoi.
On va se demander pardon de s’être pris pour qui on est pas.
Et la nuit, je n’rêve plus de tout ça,
Parce que tout ça ne m’appartenait pas.
Et la nuit, je n’rêve plus de tout ça,
Et tout ça, je n’m’en souviens pas.
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11. |
Bénis (Vinyl Sound)
02:27
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BÉNIS, BÉNIS,
BÉNIS, BÉNIS,
BÉNIS, BÉNIS,
BÉNIS, BÉNIS,
CETTE PLACE !
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12. |
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César Jacquot Nîmes, France
César Jacquot est auteur-compositeur, guitariste et chanteur.
Le projet commence le 15/08/2015 en
première partie de Toto et Christopher Cross aux Arènes de Nîmes. C'est ensuite à la guitare électrique qu'il se développe.
Les textes de César Jacquot, en français, sont le plus souvent autobiographiques. Son témoignage se pose sur une musique Pop/Rock, nourrie de Jazz, de Gospel ou même de Gnawa.
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